Les douleurs menstruelles, ou dysménorrhées, affectent une très large majorité des femmes. Selon une étude menée en France sur 21 287 femmes réglées âgées de 18 à 49 ans : environ 90 % d’entre elles en souffrent à des degrés divers durant leurs règles, et 40 % éprouvent des douleurs modérées à sévères ¹ .
Ces douleurs, typiquement localisées dans le bas-ventre, peuvent irradier vers le dos, les cuisses, et s'accompagner de symptômes comme nausées, diarrhées, maux de tête ou fatigue. Elles apparaissent lorsque les saignements débutent ou quelques jours avant et durent en général un à trois jours ².
Ces douleurs, typiquement localisées dans le bas-ventre, peuvent irradier vers le dos, les cuisses, et s'accompagner de symptômes comme nausées, diarrhées, maux de tête ou fatigue. Elles apparaissent lorsque les saignements débutent ou quelques jours avant et durent en général un à trois jours ².
Elles ne sont pas anodines et peuvent avoir un impact important sur le quotidien et la qualité de vie : la vie scolaire ou professionnelle, les loisirs, le sommeil ³...
1. Dysménorrhée primaire : un phénomène fréquent dès l’adolescence
Forme la plus fréquente, surtout chez les jeunes femmes, la dysménorrhée primaire se manifeste sans maladie sous-jacente, due à une production excessive de substances pro-inflammatoires, les prostaglandines, par l’endomètre (muqueuse utérine) :
- Elles augmentent la contractilité de l’utérus provoquant des contractions utérines intenses et anormales.
- Ces contractions compriment les petits vaisseaux, entraînant une hypoxie (manque d'oxygène) du muscle utérin, à l’origine des douleurs et des crampes.
- Les prostaglandines sensibilisent aussi les terminaisons nerveuses, amplifiant la perception de la douleur.
Certains facteurs pourraient favoriser la dysménorrhée primaire : antécédents familiaux, premières règles précoces, tabagisme, alimentation déséquilibrée, nulliparité ¹ ².
Chez les adolescentes et les jeunes femmes, les douleurs de règles sont la première cause d’absentéisme, à l’école comme au travail ².
Il est fréquent que les douleurs menstruelles diminuent d’elles-mêmes au fil des années après 18 ans, ou après un premier enfant. Mais si elles s’aggravent ou deviennent inhabituelles, cela peut être le signe d’une cause sous-jacente à identifier avec un professionnel de santé.

2. Dysménorrhée secondaire chez la femme adulte
Dans certains cas, des douleurs surviennent plus tardivement ou s’aggravent nécessitant la recherche d’une cause :
- Endométriose (touche 1 femme sur 10 en âge de procréer),
- Adénomyose,
- Fibromes,
- Polypes utérins,
- Dispositifs intra-utérins (stérilets) déplacés,
- Changement de contraception …
Ces affections peuvent provoquer non seulement des douleurs mais aussi des symptômes associés : saignements irréguliers, dyspareunie (douleur lors des rapports), règles abondantes, troubles digestifs ou urinaires ² ⁴ .
N’hésitez pas à parler de vos douleurs de règles à votre médecin ou votre sage-femme.
3. Que faire en cas de règles douloureuses ?
Certaines mesures peuvent vous aider à soulager la douleur :
- Pratiquez des exercices doux (marche, natation ...),
- Massez doucement votre bas ventre,
- Appliquez du chaud (bouillotte) sur l’abdomen ou le dos, ou prenez un bain chaud,
- Stoppez la consommation de tabac qui peut accentuer les douleurs.
En complément, vous pouvez également vous tourner vers des solutions naturelles comme notre Confort Menstruels Flash en sticks, formulé à base de plantes reconnues pour leurs bienfaits pendant les règles.
4. Et le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui surviennent quelques heures ou jours avant les règles et disparaissent ensuite. Il toucherait 20 à 40 % des femmes en âge de procréer, parmi lesquelles 5 % souffrent d’une forme sévère appelée trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)⁵.
Symptômes ressentis :
- Physiques : troubles digestifs, ballonnements, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires, problèmes de sommeil …
- Psychologiques : irritabilité, anxiété, baisse d’énergie …
Quelles en sont les causes ? Le syndrome prémenstruel est fortement lié au cycle menstruel, en particulier à la phase après l’ovulation, appelée phase lutéale. Même si les causes exactes ne sont pas entièrement comprises, la recherche a identifié plusieurs pistes :
- Facteurs hormonaux : la baisse des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) dans le sang après l’ovulation jouerait un rôle clé.
- Prédisposition génétique : certaines femmes seraient plus sensibles à ces variations.
- Carences possibles : un manque de sérotonine, de magnésium ou de calcium pourrait aggraver les symptômes.
Il est important de consulter un professionnel de santé (médecin ou gynécologue) en cas de gêne notable dans votre vie sociale, familiale ou professionnelle.
Sources bibliographiques :
[1] Inserm (salle de presse). Octobre, 2023. C'est normal d'avoir mal pendant les règles, vraiment ? https://presse.inserm.fr/canal-detox/cest-normal-davoir-mal-pendant-les-regles-vraiment/.
[2] L'Assurance maladie. Février, 2025. La survenue de douleurs pendant les règles. https://www.ameli.fr/morbihan/assure/sante/themes/regles-douloureuses/douleurs-regles.
[3] Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de la santé (ANSM). Février, 2024. Douleurs menstruelles (dysménorrhées). https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/types-de-douleurs/douleurs-menstruelles-dysmenorrhees.
[4] Vidal. Septembre, 2023. Les causes des règles douloureuses. https://www.vidal.fr/maladies/sexualite-contraception/regles-douloureuses-dysmenorrhees/causes.html.
[5] Inserm. Décembre, 2021. #PayeTonCycle : C’est quoi le syndrome prémenstruel ? https://www.inserm.fr/c-est-quoi/payetoncycle-cest-quoi-le-syndrome-premenstruel/.